
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné. (© Total)
Le géant français du pétrole n’a pas manqué son grand rendez-vous financier de septembre. Comme tous les ans à la même période, les dirigeants de Total ont présenté leurs perspectives devant un parterre d’investisseurs.
Le rachat de Maersk Oil, révélé quelques semaines auparavant, leur offrait l’opportunité de mettre à jour de nombreux objectifs.
La production d’hydrocarbures est désormais attendue en croissance de 5% par an entre 2016 et 2022 en intégrant l’acquisition de Maersk qui apporterait 160.000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j) dès 2018.
La production du groupe dirigé par Patrick Pouyanné devrait ainsi atteindre 3,29 millions de bep/j en 2022 (2,45 million en 2016).
Avant l’annonce du rachat du groupe danois, les dirigeants visaient implicitement 2,74 millions de bep/j en 2019.
Mais cette cible avait déjà été relevée à 3 millions lors de l’annonce de l’opération Maersk. Sur la période 2019-2022, la croissance pourrait ainsi être limitée à environ 3,1% par an.
Du coté des réductions de coûts, les efforts vont se poursuivre pour atteindre 5 milliards de dollars d’économies cumulées entre 2014 et 2020.
Elles étaient déjà attendues à 4 milliards en 2018. L’objectif de 3,5 milliards pour 2017 a par ailleurs été revu en hausse, à 3,6 milliards de dollars.
Quid du dividende ?Le point mort,
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